La propagande tue. L’information sauve des vies. Si la première affirmation est communément admise, la deuxième l'est beaucoup moins... C'est par le prisme du rôle joué par un média clé que le film "Radio Okapi, Radio de la vie" nous invite à la découverte d'aventures humaines souvent bouleversantes.
TV5 proposera en première diffusion le 7 juin prochain ce film documentaire qui montre comment, en un même endroit (l'Afrique des Grands Lac), avec le même média (la radio), la propagande a activement participé à un génocide (Radio Mille Colline, Rwanda) et contribué une dizaine d'années plus tard à sauver des vies humaines (Radio Okapi, en République démocratique du Congo).
Produit et réalisé par Pierre Guyot, ce film de 52 minutes se révèle touchant, percutant et tout simplement utile. Il propose en particulier des images d'archive extrêmement rares sur le génocide rwandais.
En 1994, au Rwanda, « La radio des mille collines » a réglé minute par minute le dernier génocide du 20ième siècle qui fera plus d’un million de morts. La République Démocratique du Congo, pays voisin, a elle aussi connu une guerre civile qui a fait des millions de victimes. Avec des journalistes, Radio Okapi est née de cette volonté de faire autrement dans une zone de conflit : apporter aux citoyens une information juste et équilibrée et faire de cette radio un instrument de paix.
"Lorsque j’ai cherché un producteur, on m’a répété et répété que l’Afrique n’intéressait pas les téléspectateurs, et donc pas les chaînes de télé ; j’ai donc décidé de produire ce film par mes propres moyens, parce que je suis convaincu que les ravages de la propagande est un sujet universel et que cette initiative démontre un courage exemplaire, n’en déplaise à l’audimat. Il fallait raconter cette histoire." explique Pierre Guyot, producteur et réalisateur du film. Le projet a, néanmoins, pu bénéficier du soutien affirmé de l’Organisation des Nations Unies, et plus particulièrement celui de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour le Congo. En effet, dans ce pays grand comme l’Europe et qui sort de plusieurs années d’une terrible guerre civile (au moins 3 millions de morts), l’ONU organise depuis trois ans des élections nationales pour tenter de rétablir un Etat politique. Ces élections, les plus importantes jamais organisées par l’ONU, se tiendront à la fin du mois de juin 2006 après des mois et des mois de report.
Le rôle de Radio Okapi à la fois dans la couverture neutre de la campagne électorale et dans la pédagogie vis-à-vis de ces auditeurs qui sont autant de citoyens congolais qui n’ont jamais eu l’occasion de participer à des élections démocratiques, a été et reste fondamental dans le cadre de ces élections. Le débat est récurrent au sein du monde la presse : jusqu’où les journalistes doivent-ils prendre des risques pour assurer la couverture d’une guerre ? Au moment du tournage du film, les enlèvements de Christian Chenot, Georges Malbrunot ou de Florence Aubenas en Irak ont ramené de façon tragique cette question sur le devant de la scène. Au-delà de l’attitude adoptée sur le sujet par tel ou tel média occidental, le film « Radio Okapi, une radio pour sauver des vies » montre que de très nombreux journalistes font leur métier dans leur propre pays en guerre, s’exposant aux pressions et aux mesures de rétorsion du pouvoir en place ou des milices armées.
Je suis un habitant de Kolwezi, j'ai le regret de dénoncer le fait que le journaliste Gaston Mushid, votre correspondant d'ici utilise sa casquette de Journaliste de la radio Okapi au profil de l'Agence Nationale des Renseignements et il se sert du matériel de la radio pour espionner les gens et vendre certaines informations à des gens puissants qui empêchent l'épanouissement de la Démocratie dans ce Pays. A titre d'exemple, ce journaliste a été utilisé par le Directeur Général de Kamoto Operating Limited, Mr Nic Clift, pour fomanter un plan qui a servi à cet employeur de faire éjecter de son fauteur le Président de la Délégation Syndicale de cette société( Mr Armand Sekatu LUMINGU) Vous pouvez mener vos enquêtes. Nous sommes déçus par l'image que votre radio donne à l'avenir de la Démocratie!!! Quelle honte!!!!
Rédigé par : Mumba Nkinda | 04/02/2008 à 11:32
Bonjour,
J'ai bien connu Monsieur Armand Sekatu Lumingu pour avoir travaillé avec lui à Kolwezi et pour l'entreprise citée. Je recherche activement ses coordonnées en vue de le contacter.
Je suis Belge, et travaillais jusqu'à il y a quelques mois à Kolwezi. J'ai appris qu'Armand avait quitté la Société dont il est question et j'aimerais le recontacter: c'est un homme que j'ai apprécié!
Merci qu'il me contacte ou de bien vouloir lui transmettre mes coordonnées: Mr Laurent (ex-Okito!), soit à l'adresse "[email protected]" soit au téléphone: 00 32 475 329819.
Je souhaite bon anniversaire à son épouse, infirmière, née un 4/février, comme moi!
Merci et salutations,
Laurent.
Rédigé par : Laurent Dekens | 12/02/2008 à 21:01
Bonjour à tous,
Je me permets de réagir au mail des amis de ssfrontières.
S'il vous plaît de bien continuer sur cette voie. Votre lutte est noble.
Personnellement, je viens de faire part de cette situation à tous les collègues de l'université qui s'interssent au secteur minier Congolais.
Nous allons tenter d'entrer en contact avec des personnes que nous connaissons à Kolwezi pour en savoir d'avantage.
J'ai rencontré Armand à Kinshasa en 2002, lors d'un séminaire quelques mois avant ma venue en Belgique.
Je connais son charisme syndical. Il est parmi les rares congolais à savoir ce qu'ils font au syndicat et je pense qu'il mérite qu'on le soutienne.
Plusieurs sources nous renseignent sur des attitudes non professionnelles de la part des investisseurs du secteur minier qui ont hérité du patrimoine Gécamines et je suggère que nous puissions soutenir Armand dans ses démarches parce que nous savons comment fonctionnent les Inspections du Travail au Congo en rapport avec la dernière publication de l'O.I.T à ce sujet. La meilleure altérnative serait pour nous d'obtenir d'Armand son adhésion à l'idée que nous voulons organiser une collecte locale pour lui permettre de se faire entourer par de meilleurs avocats et à celle du dépot d'une plainte à la Cours de Justice Internationale du Travail, étant donnée que Kamoto Operating Limited est une sous-traitance de Katanga Mining Limited, une multinationale, cotée en bourse.
A bientôt,
Pascale Pageau
[email protected]
Subject: FW: CONFIDENTIEL
Date: Sun, 17 Feb 2008 16:16:38 +0200
Bonjour Messieurs,
J'ai l'honneur de vous transmettre l'intégralité d'une correspondance échangée entre un syndicaliste et son Employeur à Kamoto Operating Limited, une sous-traitance de KCC basée à Kolwezi en Républiques Démocratique du Congo.
En effet, un membre de la ligue locale de lutte contre la corruption et la fraude, nous l'a transmise de manière confidentielle et il requiert un anonymat qui peut nous aider à faire avancer les choses, du moins, si voulez vous joindre à notre enquête et être la voix des sans voix.
L'intrigue causée par la lecture de ce document que vous pouvez lire en bas de ce message, m'invite à vous le transmettre parce qu'il n'est pas bon de laisser sous silence des situations anodines qui présagent des machinations machiavéliques au détriment du Peuple Congolais dans le domaine du Travail.
Je ne voudrai, en aucune manière, vous influencer sur le jugement à porter dans cette situation mais, il nous faut en savoir un peu plus….
Au niveau de notre observatoire, nous vous promettons de faire la chasse à la vérité et nous invitons les plus braves à nous suivre parce que, ce qu'il y à apprendre, peut être réellement intéressant pour le monde du travail congolais, afin de nous permettre de compléter nos enquêtes antérieures sur les agissements des employeurs des sociétés privées nouvellement créées en République Démocratique du Congo, principalement au Katanga, dans le secteur minier.
D'après mes premiers éléments d'investigation, il y a anguille sous roche et cela en rapport avec les hypothèses suivantes :
1. Est-il vrai que ce Syndicaliste a été promu de la catégorie 6.2 à 8.1 ?
2. Si oui, pourquoi cherche-t-on à le dégrader alors qu'il a un droit acquis ?
3. Que dit la jurisprudence congolaise en rapport avec les obligations contractuelles en cas de Congé légal de l'Employé ?
4. Si aucune explication plausible n'est donnée à ma deuxième question, ceci pourrait-il confirmer l'hypothèse selon laquelle il est réellement victime d'un harcèlement moral ?
5. Quel est le but réellement poursuivi par les harceleurs dans ce cas ?
6. La société civile de Kolwezi peut-elle nous en dire quelque chose ?
7. Que savent les journalistes de Kolwezi à ce sujet ? Sont-ils capables de nous donner plus amples détails ?
8. Comment l'Inspecteur du Travail territorialement compétant à Kolwezi, va-t-il trancher cette affaire ?
Joignez-vous à nous pour élucider ce mystère et envoyez-nous les informations utiles.
Merci de lire la suite s'il vous plaît :
Subject: CONFIDENTIEL
Bonjour Vital,
Comme promis, voici le document...
Par prudence, évites les contacts avec moi dans la boîte de service. Tu vois combien je suis entre l'arbre et l'écorce... mais pareille injustice n'honore pas la classe ouvrière congolaise…
Si tu veux certaines précisions, essaie d'entrer en contact avec les personnes dont je t'ai parlées. Elles vont certainement t'éclairer d'avantage....
Delphin n'est pas trop crédible parce qu'il affiche un penchant aveugle pour le banc patronal. Si tu peux focaliser ton attention sur la SOCICO/KZI et recueillir les témoignages des travailleurs; pourquoi pas fouiner du côté des avocats de A.S.L pour négocier les éléments sonores ?
Bonne chance et franche collaboration.
J.
Messieurs,
Urgent, m'en parler.
Roy
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From: Armand Sekatu
Sent: 12 February 2008 15:05
To: Stuart Allen
Cc: Nic Clift; Louis Kasuyi; Rudi Bodar; Roy Gemmell; Roger Kahozi; Dias Bongo; Didier Mavungu; Eloi Pilipili; Rudy Cornet; [email protected]; [email protected]
Subject: Votre notification.
Monsieur,
Après lecture de votre notification du 06 février, je tiens à vous rappeler qu'étant en période de suspension de contrat par le fait de mon congé légal que vous avez rémunéré en date du 31 janvier dernier, je ne sais entreprendre aucune démarche pour le respect de la loi.
Ensuite, il y a lieu de mentionner que votre mauvaise foi et votre souci de me voir rapidement quitter Kamoto Operating Limited sont la cause de votre mauvaise interprétation de ma lettre du 30 janvier.
En effet, la lettre de Mr Roy Gemmell du 29/01/2008 à laquelle je répondais, est une contradiction flagrante de l'article 257 du Code du Travail Congolais qui précise en son paragraphe 10 que l e mandat du délégué ne peut entraîner ni mesures vexatoires, ni préjudices, ni avantages spéciaux pour celui qui l'exerce. Les délégués jouissent des promotions et avancements normaux de la catégorie des travailleurs à laquelle ils appartiennent. »
Pour preuve, mon dernier bulletin de paie dont copie en annexe, confirme que j'avais été promu à la catégorie 8.1 en tant que Assistant Médical et non en ma qualité de Président du Bureau Syndical Permanent. Et, j'ai toujours été rémunéré comme tel. Ce qui veut dire que l'allégation de Mr Roy Gemmel, selon laquelle ma fonction correspond à la catégorie 6.2 est une preuve de la persécution dont je suis l'objet de votre part, et je ne pense pas que vous puissiez, sur base de ce qui précède, me contredire.
Tout ceci confirme le fait que je suis victime d'un harcèlement moral depuis que j'ai promis de me plaindre en justice contre Monsieur Nic Clift, suite à la proposition qu'il m'a faite en date du 14 décembre 2007 lors de notre conversation téléphonique enregistrée, selon laquelle il préconisait la mise sur pied, après la fusion de KOL et DCP, par un financement qui transiterait par Mr Louis Kasuyi, d'une délégation syndicale qui n'idéalise pas la Gécamines. Ce qui est une violation grave des prescrits légaux nationaux et ceux du Bureau International du Travail en matière des organisations des représentations des travailleurs dans toutes les sociétés des pays membres et une honte pour une société qui se dit cotée en bourse tout en cherchant à avoir le contrôle de la Délégation Syndicale!
Voilà pourquoi, je vous assure par ce biais, de ma détermination à aller jusqu'au bout avec ce dossier dès la fin de mon congé légal, pour réclamer une solution de droit, tant sur le plan national qu'international et pour cela, je suis prêts à mettre à la disposition de qui de droit, les éléments écrits et sonores dont je dispose parce qu'ils sont, à mon avis, constitutifs de mon indignation et de la motivation de ma plainte en justice.
Salutations distinguées.
Mr Armand Sekatu Lumingu
Tél : + 243 99 71 15 257
+ 243 81 71 15 257
Mail : [email protected]
Rédigé par : Stève Mafuta Mingi | 18/02/2008 à 22:52
Bonjour à tous.
Je remercie infiniment la personnne qui veint de m'alerter sur ce qui est écrit ci-haut.
Au stade où nous sommes, je me réserve de tout commentaire...
La seule chose que je peux rendre disponible, c'est le dsicours que j'avais prononcé pendant la campagne électorale à K.O.L.
J'invite ceux qui auront lu ces quelques lignes, à méditer sur l'avenir du syndicat en RDC.
DISCOURS ELECTORAL A PRONOCER
A KAMOTO OPERATING LIMITED
EN VUE DES ELECTIONS SOCIALES
Camarades travailleurs et compagnons de la lutte ouvrière,
Nous venons vers vous aujourd’hui, demander un mandat syndical pour l’exercice 2007-2010.
En effet, notre objectif est de nous assurer à nous les ouvriers, à court terme, l’intégrité de nos droits sociaux et de nos intérêts socioprofessionnels parce qu’à travers le monde , les employeurs ont toujours trompé, méprisé et réduit aux besoins élémentaires de survie, leurs employés en cherchant toujours à leur refuser le droit de revendiquer.
Il est temps de se réveiller et d’éviter de se laisser abuser.
Nous n’avons pas le droit de nous laisser distraire en accordant, au nom d’on ne sait quoi, un quelconque crédit à un syndicat qui n’a ni bilan, ni plan d’action, ni objectifs fiables en ce siècle où la mondialisation impose certaines règles d’éthique.
Il serait humiliant pour les salariés de renoncer à la possibilité de mettre en application les droits de l’homme en se confiant à des gens qui n’ont aucune référence.
Souvenez-vous des moments difficiles et du chemin rocailleux par lequel nous sommes passés avant l’arrivée des investisseurs; et de la sagesse tirée de la souffrance endurée par nos familles respectives.
Qui saura oublier l’humiliation dont nous avons été l’objet il y a quelques mois à cause de notre incapacité de subvenir aux besoins primaires et de là, réduits à la mendicité ?
L’heure est venue de saisir l’opportunité que nous offre le cours du cuivre.
En 1986, personne à la Gécamines ne pouvait s’imaginer que la société serait submergée par des dettes la rendant ainsi incapable de renouveler l’outil de travail et d’assurer à son personnel un salaire décent et régulier, sans compter les innombrables avantages sociaux dont les employés bénéficiaient.
Pour nous, l’action syndicale reste une idéologie devant exercer une influence décisive dans la vie des travailleurs qui doivent, tout naturellement, être les premiers bénéficiaires des retombées financières d’une activité industrielle.
Malheureusement cela n’a jamais été le cas pour les pauvres ouvriers à travers le monde, aussi bien dans les pays développés que dans le tiers monde.
Les acteurs du banc patronal, qui sont dans la plupart de cas des actionnaires ou leurs représentants, s’accaparent presque totalement des fruits du travail des ouvriers, s’enrichissent d’avantage et vivent dans l’opulence alors que le bas-peuple s’appauvrit et croupit dans une misère noire.
Et ce contraste fait que le banc patronal s’organise et s’arrange pour que la torpeur et l’ignorance de la classe ouvrière se prolongent et s’approfondissent davantage.
Alors que l’employeur imagine des voies et moyens pour nous endormir en toute quiétude, nous nous entredéchirons en nous regroupant dans des mouvements qui nous promettent un salut incertain ou utopique car, presque souvent ou toujours, l’employeur est mêlé à ce genre d’associations généralement socioculturelles et tribalo- ethniques.
Et les membres à la tête de ce type d’association occupent toujours une place de choix dans la société et profitent de leur position pour exercer une très grande influence sur les personnes qui adhèrent au groupe.
Nous visons par, notre idéologie syndicale, à être le moteur de nouvelles transformations sociales et économiques et sommes écartelés entre le rôle traditionnel de revendication et les exigences de gestion de la société globale.
Le syndicat devient alors un organe où on discute démocratiquement du développement global et où on formule de nouvelles stratégies de croissance économique et d’accroissement du mieux-être général par le travail.
Nous voulons attirer votre attention sur le fait qu’il y a aujourd’hui au Congo des syndicats d’affaire qui considèrent les diverses sociétés de la place comme des marchés.
Ils se comportent alors en vendeur de la force de travail rivalisant jusqu’au bradage de l’action syndicale rendant les employeurs hautains, insolents, pleins de dédain et méprisants.
Quel bilan peuvent vous présenter aujourd’hui ceux qui font le syndicat ?
La balance déficitaire du bilan syndical de plusieurs personnes met en évidence la perte des droits et avantages durement conquis.
Chers camarades et compagnons de la lutte sociale, l’heure est grave et il n’est pas bon de commettre des erreurs que nous payeront nous-mêmes en subissant la pression classique exercée par l’employeur en donnant le mandat aux syndicalistes affairistes, fanatiques, émanant des partis politiques et des organisations socioculturelles ou régionalo-éthnico-tribales, car c’est notre avenir et celle de nos familles respectives qui sont en est en jeu.
Mettez des barricades fortes et fermes pour barrer la route aux syndicats commerciaux qui brassent la noble lutte socioprofessionnelle en un magma de calomnies et d’intoxications.
Aujourd’hui, comme la Bible le dit, plusieurs faux prophètes viendront pour vous annoncer qu’ils sont des Christs, alors que la plupart d’entre eux sont des sépulcres blanchis dont l’intérieur est vil et plein de disqualifications, de fragilités, d’affabilités, de blocage du développement intégral et de cupidité.
Et leur mission n’est pas celle de vous défendre, mais de participer à votre appauvrissement en disqualifiant les bons leaders syndicaux, en calomniant, en trahissant les mouvements ouvriers et en étouffant l’épanouissement individuel des salariés au sein de l’entreprise pour leurs propres intérêts.
Je vous invite à une prise de conscience de l’impérieuse nécessité d’oeuvrer pour l’émergence d’une confédération syndicale impersonnelle, non discriminatoire, et inductrice du développement national à travers la prospérité continue de notre entreprise
Voici donc en quelques mots, notre déclaration de mission pour le mandat triennal que nous vous prions de nous accorder au sein de Kamoto Operating Limited.
Notre contribution se place à la croisée des chemins où l’intérêt dans l’environnement est un engagement pour apporter toujours une amélioration permanente à la communauté de l’homme afin que cela rencontre le respect de notre foi en un Dieu miséricordieux dans le respect de la promesse que nous faisons solennellement : « celle de ne jamais vous trahir ».
Nous nous assignons les objectifs ci- dessous et vous assurons de notre détermination de les atteindre tous :
1. La liquidation rapide des arriérés de salaires + indemnités d’honorabilité pour les ex-agents GCM de KOL.
2. La révision de la classification des emplois et un plan de carrière soutenu par une formation appropriée pour tous les agents congolais à tous les niveaux.
3. Une convention collective en faveur des travailleurs à court comme à long terme.
4. Des salaires judicieux et non discriminatoires appliqués au barème international et dont les tensions entre les classes devront être faibles.
5. Un règlement d’entreprise équilibré et applicable sans distinction de race, de classe ou de quelqu’autre sorte
6. La lutte permanente pour l’amélioration des conditions de travail et le renforcement des mesures de sécurité, d’hygiène et de lutte contre les maladies professionnelles...
7. La négociation de l’amélioration de la vie extraprofessionnelle des travailleurs par la réclamation auprès de l’employeur de la création d’un cadre moderne de loisirs.
8. La création par l’employeur de lignes de crédits bancaires et de soins de santé modernes et humanisés.
9. Des logements décents et la scolarisation des enfants sans aucune ségrégation.
10. Un syndicat formateur et protecteur des emplois.
11. Congés annuels de durée minimum conforme à la législation en vigueur en RDC et variant en fonction de l’ancienneté.
12. La liquidation immédiate et sans condition des décomptes finals des travailleurs K.O.L décédés afin de permettre veuves et orphelins de survivre et de s’organiser.
Que Dieu vous bénisse et qu’il vous assiste dans la décision que vous aurez à prendre dans le choix de vos représentants.
Rédigé par : Armand Sekatu LUMINGU | 20/02/2008 à 16:27
Bonjour,
J'ai été surpris par le charisme syndical de cet homme d'Armand. J'utilise un nom d'empreint pour ne pas être poursuivi à K.O.L où je suis agent. Il y a de fortes inégalités qui nous poussent à nous poser la question classique suivnate: QUE FAIT L'ETAT CONGOLAIS? ou encore Y-A-T-IL un gouvernement ici en RDCongo? Comment peut-on rester inerte devant pareille domination? Pourquoi autant d'inégalité dans un pays indépendant? Pendant qu'on y est, faites revenir les belges pour une nouvelle colonisation...."Eux au moins donnaient un corbillard à nos morts!!!"
Bye!
Rédigé par : Kabala Mutakwe | 29/02/2008 à 07:23
Bonjour.
Je viens de lire la fameuse convention collective d'Entreprise qui a opposé Armand Sekatu à ces colons; quelle misère!!!!
Je propose aux agents K.O.L de se joindre à nous pour réagir à ces bêtises.
La Délagation Syndicale en place a certaine été enivrée avant de signer parce que de toutes les entreprises membres de la FEC; la convention collective KOL est la plus misérable. Vivent les nouvelles sociétés de classe mondiale avec leur meilleure façon de maximiser les bénéfices!!!!
Kitenge Kapalu est certainement le chevalier fervant de Nic Clift. Le ouiouiste gradué en droit qui laisse son employeur marcher sur les primes alors qu'elles sont légales en RDCongo.
Chers amis, comment peut-on coller une caricature??? J'en ai une moi et elle est juste!!!
Rédigé par : Irène | 29/02/2008 à 07:34
Bonjour,
Quelqu'un connait-il un autre site où je peux avoir de plus amples informations sur l'évolution du dossier d'Armand Sekatu?
Merci de m'aider.
Rédigé par : Ngoya Kazadi | 29/02/2008 à 12:38